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Réflexion Medias, Information et Société

8 janvier 2010

Une nouvelle année, un nouveau blog

Après plus d'un an d'inactivité sur mon blog, j'y reviens. Je l'espère je pourrai proposer des réflexions encore plus originales et peut être un style plus abouti... En tout cas, c'est toujours un grand plaisir pour moi d'écrire et j'ai maintenant davantage envie de partager ce blog. Et...(un marronier)...

Bonne année à tous ! Gardons espoir car l'espoir fait vivre au sens propre comme au figuré !

 

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28 août 2008

Ma vision de la Justice

La Justice est un concept qui est assez glorifié dans nos sociétés. Il me semble qu’en Sciences Politiques on associe la Justice démocratique au principe de souveraineté qui accorde la violence légitime à l’Etat et cett Justice est sensée s’incarner dans nos tribunaux.

Ainsi, pour un cours d’écriture journalistique, nous nous sommes rendus avec notre promotion au Tribunal de Grande Instance de Bordeaux. Je dois dire que je ne m’étais pas vraiment préparé au choc que pouvait constituer la vision de la justice en marche. Cette justice telle que nous la concevons dans notre pays était pour moi un principe majoritairement fondé et bien appliqué malgré les erreurs judiciaires, les délais d’attente pour les comparutions et les jugements, etc…

 
Cet après-midi, je me suis donc retrouvée devant des hommes et des femmes incarnant ce concept de justice. On jugeait tout d’abord, une affaire de violences entre automobiliste qui n’était pas "chargée émotionnellement" dirait-on. Cependant, cette affaire reflète la mentalité plus courante que ce que l’on croit du « je répond à la violence par la violence ». Une simple insulte après un geste d’incivilité au volant (on avait coupé la route au prévenu) et le prévenu en était arrivé aux mains avec l’autre conducteur ! Ce moindre petit incident montre la propension des personnes à réagir de façon animale et instinctive aux agressions. Ce n’est pas un jugement moral mais c’est la réalité de ce qui se produit selon moi quand une société fait subir un stress important à ses membres et ne leur offre pas les conditions d’épanouissement nécessaires. D’accord, je conviens que chaque individu a sa part de responsabilité, qu’il est responsable de ses débordements. Cependant, quand ce type de comportement violent, incivil, injuste, devient de plus en plus fréquent dans notre société, il convient que celle-ci remette son système en question et essaie de trouver les vraies réponses à ses problèmes. Pour moi, nous sommes insérés dans un système qui détermine une assez grande partie de nos actions tout en nous laissant une marge de liberté individuelle.

Essayer de faire parler la sensibilité au fond de nous et laisser la Raison un peu de côté peut souvent nous aider à trouver ce qui est juste. Cette Raison qui nous a toujours appris à penser le pour et le contre, le bien et le mal, ce qu’on peut dire et ce qu’on ne peut pas dire. Finalement, je crois que seules les personnes qui ont gardé leur âme d’enfant peuvent y arriver. Ce sont des personnes qui se moquent du qu’en dira t’on et essaie de retrouver la vérité première, même de façon « naïve » au sens noble du terme, la vérité qui se lit à travers les contes et les légendes, les symboles ésotériques.

Mais dans notre société rationnelle post-moderne quelle place reste t-il pour l'intuition? la sensibilité?  le coeur...

 Finalement après vous avoir un peu expliqué cet état d’esprit, j’aimerais revenir sur mon expérience récente de la justice. La deuxième audience à laquelle j’ai assisté a été celle d’un homme de 33 ans qui comparaissait pour deux cambriolages. Il a déclaré d’une voix assez éteinte et plaine de désespoir : oui je reconnais les fait, j’ai fait ça pour acheter ma drogue. Il avait déjà quatre ans de prison derrière lui et on il était prévu qu’il en fasse 3 ans de plus. Ça été un choc pour moi parce que je ne suis jamais confronté à ce type de situation comme beaucoup d’entre nous, et aussi car il me semblait que devoir souffrir d’une addiction qui tue le corps et l’esprit et en plus devoir faire autant de prison, c’est assez injuste je trouve. De plus, il a déclaré que sa compagne qui avait été condamnée déjà une fois avec lui venait de suicider il y a 15 jours et qu’elle lui avait laissé leur fille de 7 ans. Dans mon esprit naïf, je pensais que le procureur et la juge allaient être clément. Le jugement a été six mois de prison supplémentaire. Ce n’est pas disproportionné en terme de droit mais est-ce vraiment juste ? Je veux dire la société doit-elle répondre à ce genre de problème par la violence (réelle) par des peines de prison systématique et sans faire d'exception? la Justice n'est -elle pas aussi dans cette capacité du Juge à s'adapter à chaque cas particulier. Il est vrai que cela réclame des moyens que la Justice françaises n'a pas.

Cette justice en marche ressemble finalement plus à une usine mal réglée qu'à une institution issue de la Révolution Française et garantissant les libertés individuelles et l'égalité de tous en droit.

dans tous les cas, La Loi des Hommes est vraiment différente de la loi de Dieu, ce Dieu qui est l'esprit de la vie. Cet esprit de la vie crie la diversité et la tolérance.

Et vous, que pensez-vous du concept de Justice et de son application dans la société française ou dans d'autres sociétés contemporaines? A VOUS DE VOUS EXPRIMER!

12 décembre 2007

L’amour, un nouveau produit?

« Jeune femme qui aime la vie, voudrait rencontrer quelqu’un de sincère, ouvert d’esprit, qui aime sortir et n’a pas peur de s’engager », tel est le genre d’annonce que l’on peut trouver sur les sites de rencontre et de chat.

De plus en plus d’hommes et de femmes en mal d’amour, célibataires, ou non, recherchent à combler leurs manques grâce à des rencontres par ce biais, et ces sites connaissent un succès considérable.bimbo

D’où provient ce succès, que nous apprend-il sur l’état des cœurs ?

Dans notre société, où chaque individu vit dans sa « one life », sa vie individualisée, pleine d’amis, de sorties mais au combien formatée, les personnes ont du mal à aller vers l’autre. En effet, jamais on a était aussi entouré de personnes, baignée dans la jungle et la foule urbaine, et jamais l’individu n’a été aussi seul face à lui-même. Le prouvent les difficultés à s’adresser aux « étrangers » dans les transports en commun, à parler à son voisin surtout s’il n’est pas de la même génération, les difficultés à nouer des amitiés solides et durables. Dans le règne de l’éphémère, dans ces « temps hypermodernes » pour citer Gilles Lipodevsky, l’hyper mobilité est de rigueur et il convient avant d’être soi-même d’être à la mode. L’individu n’a jamais été aussi libre de ses choix, sans devoir rendre de compte à personne, et pourtant aussi contraint par l’image consensuelle que lui renvoie le miroir biaisé de la publicité mensongère. Oui, ce culte de l’image et de l’éphémérité est un gigantesque mensonge. L’individu pour se sentir bien doit en effet être en harmonie avec ce qu’il est profondément. Et ça notre société ne l’encourage pas vraiment, elle propose à l’individu le culte de l’apparence et de la performance au détriment de l’authenticité.

Ainsi, dans la recherche de l’âme sœur, les exigences sont devenues immenses et souvent elle se détache d’une quête d’amour authentique pour devenir la recherche du « produit idéal ». L’homme ou la femme doit être cadre, mesurer au moins 1,75 m, être ceci mais pas cela, avoir toutes les qualités possibles. Chacun fait sa promotion sur le Net avec un risque de publicité mensongère ! La marchandisation de l’amour va maintenant plus loin et il existe maintenant des sites « pseudo-féministes » qui proposent de faire ses courses et de mettre dans son panier les mâles qui nous plaisent. Et cela prétend revaloriser la condition féminine!

En réduisant l’homme à un objet, certaines croient que cela va faire progresser leur condition. Elles deviennent pires que les machistes et avilient l'Homme.

200399941_001Au-delà de cet aspect, le plus choquant est la généralisation de la mentalité consumériste à tous les domaines. On voudrait nous faire croire que l’amour est désormais un produit comme les autres : il se coache, il se marquette, il s’entretient, et il se jette.

Bienvenue dans l’ère de l’amour jetable ! Ou l’ère du capitalisme triomphant.

Les personnes qui le pratiquent le font soit inconsciemment, prise dans le tourbillon de l’hypermodernité, où le manque de repères se fait cruel, soit elles sont carrément cyniques et dans ce cas, elle prennent la responsabilité en tant qu’individu libre d’entrer dans l’ère du jetable, et de définir la consommation et la matérialisme comme leurs valeurs suprêmes.

Face à cela, l’individu est-il obligé d’entrer dans cette ère ? peut-il encore ré

sister au modèle des relations jetables ? coeur

Et bien non seulement il le peut mais il le doit, et le cynisme est dans ce cas condamnable car destructeur pour tout le monde. Quand on voit les chiffres sur la consommation d’anti-dépresseurs en France, les attitudes autodestructrices de beaucoup de jeunes, le désarroi des beaucoup d’enfants, et la solitude profonde de beaucoup d’hommes et de femmes, on peut s’interroger sur la pertinence de ce modèle de rapport à l’autre qui est actuellement prôné par notre société. Sa capacité à faire notre bonheur est plus qu’incertaine. Mais sa capacité à faire du profit est assurée.

12 décembre 2007

Kadafi à l'Elysée: que pensez-vous du cynisme de Sarkozy?

Le Président Sarkozy a donc accueilli le Colonel Kadafi à l'Elysée et cela a fait couler beaucoup d'encre. Qu'en pensez-vous?

22 septembre 2007

Quelle efficacité à critiquer l'homme Sarkozy sans critiquer son gouvernement?

Depuis le début du mandat de Monsieur Nicolas Sarkosy, l'on constate son omniprésence dans les médias.

Il semble représenter le pourvoir législatif, le pouvoir exécutif, le pouvoir judiciaire à lui tout seul. Les critiques contre l'action de son gouvernement commençant à se faire plus fortes ces derniers temps, se dirigent logiquement en priorité contre le chef de l'Etat et non pas contre le premier ministre qui se fait hyper discret.

Les médias, en critiquent d'avantage les divisions entre le gouvernement UMP, les relations avec son épouse,  que le contenu des réformes font-ils un choix de traitement de l'information pertinent?. A critiquer le Président de la République, regarde t-on l'opportunité ou l'inopportunité des mesures qu'il propose pour notre pays?

Quelle compréhension peut avoir le grand public des mesures proposées par le traitement actuel qui est fait par la presse magazine, les journaux télévisés?

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18 août 2007

journal télévisé, affaire Enis et voyeurisme

200573593_001Bonjour à tous, voici les faits qui m'ont donné l'envie d'écrire ce blog. Ils sont résumés dans la lettre suivante que j'ai fait parvenir au médiateur de france 2.


"Ces temps-ci je regarde tous les jours, midi et soir votre journal télévisé car je suis en vacances chez ma mère qui regarde toutes vos éditions.

Tout d’abord, je voudrais attirer votre attention sur un reportage diffusé au 20 h le 18 août dernier. J’ai été très choquée. On y annonce que le petit Enis a été violé, information que je juge indécente pour lui et qui n’aurait pas du être communiquée. En effet, quelles seront les conséquences psychologiques pour lui quand tout son entourage (son quartier, son école, ses futurs amis) lui montreront qu’ils sont au courant de ce qu’il lui est arrivé ?!Une autre réflexion d’un point de vue sociétal est celle de la responsabilité de medias dans le climat social. Tout montrer aux téléspectateurs, même les choses les plus privées, peut-il engendrer autre chose qu’une société voyeuriste ?

Doit –on annoncer les détails sordides d’un crime pour en faire comprendre la teneur ? Votre reportage nous les donne pourtant : « il n’arrivait plus à avoir d’érection et s'’était procurer du viagra ».

En cette période estivale, je voudrais ensuite vous faire part de mon mécontentement vis-à-vis des sujets abordés dans votre journal et plus particulièrement l’importance relative que vous donnez aux sujets.

Un enfant et son moniteur de canyoning meurt accidentellement durant une sortie en colonies de vacances : ceci mérite d’être signalé car il s’agit d’un accident grave mais il s’agit tout de même d’un fait qui n’a pas un grand impact national selon moi : il n’y avait aucun doute dès le départ sur le caractère accidentel de cet évènement et il en arrive des dizaines comparables dans l’année dans la pratique de sports dangereux… Pourtant, cet évènement à plusieurs reprises fait l’objet d’un troisième, quatrième, ou cinquième titre.

Certes l’importance qui lui a été accordée dans l’ordre de présentation des sujets peut être discutée mais comment se fait-il qu’il est présenté dans les premiers titres cinq ou six éditions d’affilées ?!Pour nous apprendre quelle information ?! Que la loi a été respectée et qu’il n’y a rien d’anormal dans la dite colonie.

Cette succession de reportages n’aura fait selon moi que mettre le doute et la suspicion dans l’esprit des gens.

Je pense qu’objectivement la rédaction ne pourra que reconnaître ces constats.

Ceci n’est qu’un exemple de la sélection de sujets estivaux. Je sais que beaucoup de vos journalistes sont en vacances mais le droit à l’information n’a pas de vacances.

Devons nous suivre éternellement le prétendu « modèle » américain de la télé spectacle ?"

J'ai attendu un mois en espérant une réponse du médiateur qui n'est jamais venue.

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